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BCE : aucun dirigeant de Nidaa Tounes ne peut être président de la république

Le président de la république, Béji Caid Essebsi a estimé dans une interview au journal La Presse et au site électronique Businessnews qu’aucun dirigeant de Nidaa Tounes ne peut être Président de la République.

Selon lui, Ridha Belhaj, Mohsen Marzouk, Mustapha Kamel Nabli et Mehdi Jomâa ne sont pas également aptes à la Présidence de la République.
Beji Caid Essebsi a ajouté en revanche, qu’il a beaucoup d’estime pour Nouri Jouini et  Afif Chelbi qui pourraient, selon lui, devenir un jour des Présidents de la République ou des chefs du gouvernement.

Dans ce contexte, le président de la république a indiqué qu’il a demandé au chef de cabinet, Ridha Belhaj de choisir entre rester à la présidence de la république et le travail partisan et que ce dernier a assumé son choix. Il a ajouté que si Mohsen Marzouk et Ridha Belhaj veulent avoir des ambitions, c’est légitime mais en dehors de la Présidence de la République.

BCE a affirmé également que Mohsen Marzouk et des dirigeants démissionnaires de Nidaa Tounes ont stoppé l’élan du parti et permis à Ennahdha de devenir le premier parti à l’Assemblée des Représentants du Peuple.

Par ailleurs, le Président de la République a indiqué qu’il est satisfait du rendement du chef du gouvernement actuel, Habib Essid.

L’administration et le terrorisme, des obstacles à l’investissement


Sur un autre plan, Béji Caid Essebsi a estimé que les tunisiens ne travaillent pas assez alors que le pays a plus que jamais besoin du travail et de bonnes idées pour créer la richesse.

Il a indiqué que le terrorisme et la bureaucratie empêchent la concrétisation des accords signés avec des pays amis et que certains investisseurs ont renoncé à la réalisation de projets en Tunisie et considéré que le climat n’est pas favorable à l’investissement.